Parmi nos activités ou nos attitudes, il y en a certaines que nous avons du mal à saisir et que nous avons tendance à réduire à des mots, des clichés, des conceptions.
C’est le cas, en particulier de nos activités dites “intérieures”, telles que “penser”, “imaginer”, ”se concentrer” : nous avons tendance non seulement à les dé-gestualiser, à ne pas les imaginer comme mouvements corporels, mais aussi à les dé-socialiser, à les considérer comme avant tout individuelles.
Cette brève série sur les “ figures de l’attention” est une tentative de percevoir l’attention comme un moment spécique, saisissable dans la variété des cadres de vie et des actes qui la rendent possible.